Les plaques de cuisson sont, au même titre que le four, le réfrigérateur et l’évier, des points centraux dans l’organisation d’une cuisine. Au point que l’on a théorisé leur emplacement idéal dans ce que l’on appelle le triangle d’activité. Nous allons nous intéresser principalement dans cet article à l’un de ces éléments, les plaques de cuisson. Il y a plusieurs façons de chauffer ses poêles et autres casseroles, mais sait-on vraiment quel modèle de plaques est l’idéal pour notre façon de faire la cuisine ? Nous allons y répondre.
Le plus moderne : les plaques à induction
Lorsqu’on veut tout savoir sur la cuisson, il faut évoquer la dernière arrivée dans le monde des plaques de cuisson : l’induction est issue d’une technologie assez moderne. L’induction fonctionne grâce à une bobine juste sous la plaque, qui créer un courant électromagnétique d’induction qui va être transmise à la casserole ou à la poêle. Mais cela ne fonctionne pas avec tous les modèles, un aimant intégré est nécessaire sur ce qu’on place sur les plaques pour que cela fonctionne. Nous touchons là à un défaut substantiel, car passer à l’induction signifie de se racheter autant de matériel adapté pour cuire ses plats. Mais les avantages sont nombreux, comme celui d’être instantané : allumer ou éteindre ne prend qu’un instant et c’est tant mieux pour la sécurité des plus petits. De plus, c’est assez écologique parce que l’induction consomme moins que les autres modes de cuisson.
L’alternative moderne : la plaque vitrocéramique
Par alternative, nous entendons que c’est presque aussi récent que l’induction. La vitrocéramique est par ailleurs moins chère que cette dernière, tout en était légèrement moins performante. On peut distinguer deux types de vitrocéramique : la radiance (chauffage continu) ou l’halogène (par impulsions de chaleur). Nous conseillons cette dernière option qui est la meilleure et la plus efficace en vitrocéramique.
La plus pratique : les plaques au gaz
On remonte le temps et on va vers ce qu’il y a de plus ancien, sans pour autant être en manque d’efficacité par rapport aux plaques modernes. En utilisant des plaques au gaz, on rejoint les très nombreux français qui ont fait ce choix qui est sous le signe de la praticité. C’est simple d’utilisation (bien qu’il faille toujours être vigilant avec le gaz) mais il faut noter que c’est un peu plus lent à chauffer que l’induction. En tout cas, c’est peu cher à l’achat, mais il faut garder à l’esprit, surtout en ce moment, que le gaz est cher (ou alors il varie beaucoup en prix).
Le moins cher : les plaques électriques
Le prix modeste s’explique par le côté basique de leur fonctionnement, c’est pourquoi c’est le type de plaques de cuisson que l’on retrouve dans les logements étudiants, ou encore en modèle portatif avec une seule plaque. Si elles fonctionnent à l’électricité, ces plaques ont cependant un défaut principal qui est la lenteur de la cuisson. Il ne faut pas être pressé de voir la montée en température. Il faut aussi mentionner que les aliments collés contre la plaque sont difficiles à enlever.
